Définition : le syndrome de Miller Fisher est une forme rare, touchant les nerfs crâniens, du syndrome de Guillain-Barré.
Sémiologie : elle est caractérisée par une triade clinique : ataxie, aréflexie, ophtalmoplégie. À l’ENMG, les anomalies retrouvée sont minimes : il s’agit surtout d’une perte d’amplitude des potentiels sensitifs.
Physiopathologie : les manifestations oculomotrices et l’aréflexie ostéotendineuse sont expliquées par l’atteinte neuropathique périphérique. En revanche, le mécanisme central ou périphérique de l’ataxie reste discuté. Son marqueur immunologique est défini par des anticorps dirigés contre un ganglioside, le Gq1b, composant de la gaine de myéline.
L’évolution est spontanément bénigne.